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Morsures

by NERGAL

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1.
La chaîne, les maillons et le cadenas Tout un tas de maillons qu’on écoute pas, créent tout un tas de cris qu’on étouffe pas. Le regard qu’on ne détourne et des gens qui s’écroulent pas. Les larmes qui ne coulent plus, habitués au pire. L’alcool qui ne saoule plus, abreuvés de peurs. L’équilibre mental sauvé de peu. Ces putains de vies banales, faites de peu. Silence froid et glaçant en permanence, réactions sanguines sous les salons de la présidence. Chacun sa classe, sa race, sa méfiance. La crasse contre les ors, la lutte comme persistance. La pente est abrupte, sale et glissante. Perte d’équilibre, la chute devient évidente. L’espérance qu’on éviscère limite la dissidence. Le rideau se lève, on tire notre révérence. Nous on hésite, eux adressent des condoléances. Il y a la chaîne les maillons et le cadenas. Le fond, la forme et le canevas. Reste du côté de ceux qu’on calme pas. Relève la tête, serre le poing et cane pas. La chaîne qu’on traîne comme un fardeau. Les maillons au milieu des autres numéros. Le cadenas qu’on fait sauter au marteau. Le fond et la forme de notre aliénation. S’imposer des contraintes et les assumer. Quand les sangles resserrées ne font que rassurer. Tant de sanglots versés, de rage saturée à force de retourner les problèmes et les entasser. Rallumer le feu, briser l’ambiance glacée, la machine a faim, n’est jamais rassasiée. L’aigreur amassée et les erreurs ressassées. L’odeur des lacrymos, les militants tabassés. Le peuple rabaissé qu’on ne respecte plus. La violence du mépris qu’on accepte plus. Les étages supérieurs auxquels on accède plus. Le fossé devient un gouffre qui s’accentue.
2.
Tumeur 03:12
Tumeur Si on s’en sort, pas sûr qu’on s’en serve. Rééditer l’échec reproduire ce qui nous enserre. Pensées sincères. Pessimisme qui fait qu’on s’enterre. Les idées noires desquelles on s’empare. Utopie d’un monde sans guerre, les belles promesses on s’en carre. L’espoir qu’on écrase comme un mégot dans le cendar. La marge comme sanctuaire, tient la barricade des sans grades. Ça sent grave, le souffre et l’essence, internement pour démence si, pour eux, tu dépasses. Dingue l’énergie qu’on dépense, a tenter de vivre en toute décence au milieu de l’épave. Les pauvres toujours la cible des matraquages. On a bien compris le message. Explosion imminente quand la minorité, tient la majorité en otage. On s’accroche à l’idée qu’on arrive au bout du tunnel Mais ce monde nous ronge comme une tumeur. On attends patiemment d’avoir moins mal Alors on noircit des Feuilles et monte les son du tuner. Les pavés qui volent ne sont pas signe de détente. La paix sur la mauvaise pente, violence omniprésente. La perspective de s’en foutre pourrait être tentante. Tant de temps que les mêmes ramassent les miettes s’en s’entendre. Trop peu traversent la volée de coups sans s’en prendre et trop s’en branlent. Individualisme érigé en modèle, toujours pas mon penchant. Dur de briser les portes cadenassées depuis longtemps. Traverse nos vies de merde en pensant, limite les cicatrices du passé. Ça fera des économies de pansement, repousse l’heure du décès. Décidément peu de perspectives de changement. La fleur poussera toujours au milieu du ciment. Tant qu’on nous conseillera de crever en silence, on répondra agressivement. Antifa vigilance, internationale résistance.
3.
Infectés 02:59
Infectés Y’a comme une sale odeur dans la république. Pas assez de lignes pour tous ce que j’aurai pu dire sur la couleur des chemises et leurs idées putrides. Punir les inepties, refuser l’inertie. L’ambiance délétère qui règne ici. Faire ça fissa, choisir ce qu’on sacrifie. Jamais été proche de la sacristie. Aucun regret, y’a pas de sauveur ici, je sais que c’est la thune qui tri. Toujours les mêmes qui triment. Visages dont on voit la trame et les sourires à la traîne. Optimisme à la peine, trop dur de l’atteindre. Aucune attente, des tonnes de plaintes. Porteur de doute, des sommes de craintes. Au fond du trou, vise la ligne de crête. Évite tous types de traîtres qui fait que tout se scinde. La vie t’agresse, aussi sûr que tout se sait. Le salaire c’est recevoir des coups tu sais. T’étonnes pas si ça crame, si le peuple est infecté. Si la vitrine se casse, si le resto est incendié. Qui se fait un sang d’encre ? Qui donne une réponse sanglante ? Je le répète, la marge c’est ma berge. Un résidu du carnage, les rebus qui s’agrègent. La bave et la rage dont on s’allège. Les larmes et les vies qui s’abrègent. Grandir dans la dèche au rang des épaves forme a éventrer la brèche, agrandir l’écart. Avancer malgré tares, dur de garder la pêche. Mon pessimisme en atteste comme mon salaire de clébard. Encore un texte de crevard. Le charbon noircit le regard comme l’encre mon épiderme. Et puis merde quand est ce que ça change ? Crever la dalle, patauger dans la fange. Les peurs et les échecs qu’on engrange. C’est bien le quotidien qui nous mange. Triste comme un été sans partir en vacances. Évoluer dans le vacarme, convoiter les places vacantes.
4.
Calvaire 03:43
Calvaire Cernés par la faucheuse, on se construit. Consacre du temps à sa survie. Avenir incertain, des cris assourdis, alourdis l’ambiance, la mort prend pas par surprise. Présence pesante c’est crises sur crises. Quand la peur t’écrase, la fin se précise. Mine blafarde en sa présence, compose dans l’ombre avec aisance. Refuse l’invit’ à la dernière danse, un seul ticket, y’a pas de dernière chance. Faut bien que la vie te fasse une crasse avant de briller par son absence. Calcul le temps de l’échafaud a la potence. Repanse les plaies mille fois ouvertes, délivre le traitement sur ordonnance. La présence du couperet et sa résonance. L’impuissance qui surgit quand la raison flanche. Sûr de l’issue quand le processus s’enclenche. Tous servis, chacun sa sentence. Encore un jour gris et froid comme un cadavre Ou sortir croiser de regards est un calvaire. Rangé depuis longtemps l’optimisme au garage Ramasse au passage l’espoir qui traînait par terre. Tu relève la tête on te rappel à l’ordre. Défaite sur défaite, c’est la première règle. Lourde et pesante, tu peux toujours la tordre. Triche et pour elle c’est gagné, gravé depuis ta première beigne. Le chemin est monotone et y’a qu’un seul arrêt. Ne pas s’y précipiter, de toutes façons y’a rien après. Le scénario est spoilé, sûr qu’il l’ont fait exprès. Les proches et les potes qu’on étreint n’était qu’un court extrait. Je n’y vois rien d’extra, que de la tristesse extrême. Alors je me range du côté de ceux qui saignent et se taisent. Sourire reste un exploit, shoote de bonheur express. Déjà la mort s’esclaffe écrit la fin du texte. Elle n’est jamais distraite, bien sûr jamais distante. L’ombre en tête et sa présence crispante. Apprendre a vivre avec fatalité criante, toujours a l’affût dans la grisaille ambiante.
5.
Le goût du plomb Les vainqueurs écrivent l’histoire salement. Dis a ton dieu que tout finira dans un bain de sang. Monde s’écroulant, la chute au prochain instant. La planète a la doigt sur la détente. Trop de défonce, mauvaise descente. Redevenir de la poussière et des cendres. Le viseur se décentre, le bas de l’échelle vise l’élite. Réaction violente face au climat qui se délite. Pas de débat, on rentre en pétant des vitres. Trop de temps qu’on se débat pour éviter le désastre. On ne fait qu’échouer et ça ça me dévaste. L’écart entre ce qu’on a et ce qu’on désir. L’avenir est simple à prédire, on sait que la fin se prépare. Présent précaire, l’avenir arrivera trop tard. Celui qui m’avance le contraire est triquart. La lumière semble vide vu du fond. Et chaque jour qui passe à le goût du plomb. On empile les névroses comme des duplo T’étonnes pas que chaque texte soit un brûlot. Temps maussade comme mon humeur. Cherche en vain la moindre lueur. Devant mes yeux, paysage lunaire. Je vois bien le tunnel au bout de la lumière. Goût de fer dans la bouche et la sueur au front. Avance à l’arrache, chaque pas lestés au plomb. Bave aux crocs dès le réveil, la lave boue au fond. La route est sinueuse, dur de s’en tenir au plan. Je veux pas partir dans le temps, pas rentrer dans le rang, plutôt crever que garder la révolte en dedans. En dents de scie est la vie, le présent un bain de sang. Comme antidote des textes plein des sens, la bouteille, le tissu et l’essence. Critique ce monde avec aisance, éternel insatisfait, pessimiste, pas grand-chose ici qui me plaît. Triste quand c’est l’humanisme qui se tait.
6.
Octopus 04:00
Octopus Je passe à la vitesse supérieure, je change de braquet. Distribue les rimes par petits paquets. Le beat , je l’ai braqué, gravit les pentes escarpées, fait tout pour faire partie de l’échappée. La réalité m’a trop souvent écharpé. Sais pas faire grand-chose d’autre qu’écrire et chanter. Sur scène, que de pera, pas de meufs en maillots échancrés. Garde un œil dans mon dos pour pas me faire scharclé. Je compte que sur moi, ne mise pas sur le chapelet. Plastique les chapelles et les palais. Sur la pointe de mon stylo, ni d’amen, ni de padre. Je finirais en enfer à ce qu’il paraît. Épilogue parfait, générique baclé. Antipathique et paré a le rester. T ‘as plus qu’a pester, l’ambiance est lestée. Je crache de l’encre pour me défendre comme un octopus Je vomirai ma bile jusqu’au dernier opus Bruyant et populaire comme un marché aux puces Jusqu’à ce qu’il y ai la même justice pour tous. Rap anti raciste, anti sexiste, anti connard. Reste hermétique à leurs bobards. J’emmerde aussi les bobos et leur bonne conscience, les beaux discours ont bon dos. Bordel ! On crève de ces discours démago. Rêve de braquer le magot de Bernard Arnaud. Y’a que les miettes qui ruissellent de la haut. Je mettrais bien le nez dans la merde à ces cons. Ni Dieu, ni maître, ni patron ! Gouvernés par un tas de boeufs, les moutons se précipitent aux urnes, tendent le bâton. J’en place une pour les flics, les matons. Les petits chefs qui se branlent sur leurs galons. Quand l’autorité se pointe, je tourne les talons. Pour supporter l’oppression, je n’ai aucun talent. La révolte comme calmant, instaure la loi du talion. Libère la parole, retire le bâillon. La même crise en toile de fond. C’est toujours le même sang et les mêmes larmes, au fond. Aspiré par la lame de fond, descendre dans le gouffre et trouver l’arme au fond. Quand le climat se réchauffe, c’est pas si bon. Pas question de se contenter de ce qui n’est pas si mal, ou de lentement expirer en criant spassiba. Tellement d’exemples que ce monde ne tourne pas si rond. Reste a tout mettre en œuvre pour qu’on ne tombe pas si bas. Pacifiste, pas vraiment ! Pessimisme entêtant. Niveau de vie atterrant, rien d’étonnant en même temps. Cible les dignitaires de haut rang, soi disant très importants. Amassant des fortunes rien qu’en se levant. Décors décrépi, peuple accroupi, climat politique déprimant.
7.
Mowgli 02:45
Mowgli Depuis que mon sang c’est des cendres, mes sens c’est Décembre. Mon sas, de l’encre et des samples. Sans ça , ça ne fait que descendre. Il faut se défendre à chaque instant. Évidemment, on souffre et on sert les dents. Évidemment, on se sert les coudes c’est notre armement. L’état explique qu’il ment, explicitement. J’explique que les libertés trépassent rapidement. Peu de raffinement, le dédain qu’on nous fournit comme carburant nous remplit. Alors on vit au milieu des loups à la Mowgli. Le climat ambiant nous rend triste. Les visages fatigués sonnent l’heure du repli. Chaque jour est une page cornée, une image jaunie. L’avenir est camé, se shoot au fond d’un taudis. Tous maudis comme M, oiseau de nuit comme Wayne. Humeurs enfouies comme j’aime. Conflit s’ensuit comme d’hab. Lyrical jab, full time job. Check l’état du globe puis laisse couler mes larmes. On s’accorde sur les drames, les corps qui flottent et s’entassent, les chars contre les pierres, les bombes, les villes qu’on rase. Des vies pleines de faux raccords. De guerre lasse, on s’abandonne à l’horreur. Individualisme au rapport, humanisme absent du secteur. Tous témoins du naufrage, l’habitude passe à l’abordage . Schémas hors d’age. Les mêmes gueules en tête des sondages. Sale constat parce que c’est ici qu’on se tait. Ici qu’on se plaît à regarder s’ouvrir nos plaies. Alors on se bat contre des fantômes, des souvenirs en espérant construire l’avenir. Y’a que du vent et du vide sur l’avenue. Les gens à force de vivre sont déçus et je crois que le pire est à venir
8.
Noir 03:30
Noir Champ de vision réduit comme un regret. Voir à travers des verres anti reflets. Pas de traitement antirejet alors on dynamite le projet. C’est le climat de mort qu’on dépasse, nos vies de merde qu’on décrasse. Tu m’étonne qu’on dérape, t’as vu tout ce qu’on nous dérobe. Que du noir dans ma garde robe me rappel a l’ordre quand végète ma révolte. Le désordre me colle aux bask comme un sparadrap. J’aime quand le château de carte fait patratra. Pourtant je suis pas taré, fait tout pour que ça tourne pas carré. L’avenir reste silencieux comme un mic pas câblé. Les perspectives manquent comme une rime pas casée. Explicite pas besoin de paratexte. Complexe de trouver le goût dans des vies aussi strictes. Je pensais pas que ce serait aussi raide. Est ce que les riches aussi rêves ? Les secondes sans stress sont aussi rares que des centres villes sans misère. Besoin d’une prise d’air à force de s’encrasser les poumons. Il s’agit de se démarquer des moutons, d’éviter les shrapnels. Tout faire pour que l’état ferme son claque merde. On s’organise en cartel, toujours les mêmes rêves que je martèle : découper leur politique au scalpel. Le noir n’est pas une couleur alors je m’y réfugie Le jet de pavé sur les condès voila ce que je justifie Jusqu’ici ça sent la mort, chaque jour je le vérifie L’état de l’homme et de la planète voila ce qui me terrifie. J’ai souvent pris les sens interdits, côtoie le chemin des internés. Kiff ce qui interfère, ce qui fait que le pouvoir se ternis. Le peuple qu’on extermine, la couche de crasse sous le vernis. L’écart entre ce qu’on fait et ce qu’on espère entre ce qu’on se permet et ce qui est permis. L’attachement à nos vies merdique, la dépendance au coup de trique. Sans issue est le verdict.Voilà ce que je revendique. L’esthétique de la guerre, l’insurrection et la grève. La conscience politique qui s’altère, l’apathie et la trêve. Les revendications qui m’atterrent, le taf et l’argent comme sanctuaire. Soumission et capital font la paire. La peur qui fait mettre un genou a terre. Tu peux dire que je râle à tort. A terme on verra qui vivre encore. Si on a prit la misère à bras le corps si on a fait péter la terre, fait voler le décors. L’injustice qui me dévore, la hache de guerre que je déterre. Chaque jour c’est pire, sous mes yeux, la grisaille s’étire. Alors j’attends que l’horizon s’éclaire, que les nuages se dispersent avant que je me tire.
9.
Paenitet 03:10
Paenitet Désolé si j’ai pas su me taire, ou pas su ouvrir ma gueule. Ici, on naît six pieds sous terre et souvent seul. Désolé si j’ai pas su plaire avec ma sale gueule, mes regards de travers, ma mauvaise humeur. J’assure mes arrières, fait gaffe ou je mets le curseur. Écriture cursive, stylo sur le cœur, écrit pour survivre, c’est pas qu’une rumeur. Poumons de fumeur, ça sent la tumeur qu’on incise. A chaque fin de phrase ça se précise. Plus besoin de se fabriquer des frayeurs, à bout de souffle à chaque effort, à chaque crise. Désolé pour ceux qui me toisent ou me méprisent, on se reverra, sûr qu’on se croise dans les abysses. Désordonné, je suis l’abscisse. Mal ou bien je m’en bats, j’ai bu le calice. Désolé pour les cris, le sang et les larmes, l’amour, la haine et les drames. Désolé si le mal être s’étend et s’entend. Désolé si mes lettres s’égarent dans le vent. Désolé pour tout ce que j’ai pas pu dire à ceux ayant quitté le navire. J’essaierai de faire mieux le temps qui me reste à vivre. J’essaierai de devenir vieux et de pas nuire à ceux qui m’entourent me supportent et m’enivrent. Désolé pour la rage et la haine des cages. La normalité est la reine des barges. Hors champs, hors cadre, volontairement à la marge. Désolé pour tout ce que je fais à l’arrache , ici on avance à la rame et loin du rivage. Entourés de chimères et de mirages, de sens interdits et de virages. Trop de charge virale, je me soigne dans les volutes, les nuages. Mes pensées ont la couleur du cirage. Désolé pour le ton si grave mais le réel me cisaille.
10.
Morsure 03:09
Morsure Je garde la voix éraillée quand tout le monde rap comme des robots. La bave coule de la boca del lobo. Loin de la vida loca, je tourne en rond dans le bocal et travaille du chapeau. Existences au rabais passent l’espoir au rabot. Deux, trois munitions sous le manteau pour sauver la santé mentale. Niveau de vie lamentable, je refais le monde, cocktail molo dans le cartable. L’avenir est sombre, je l’éclair au napalm. Marre du calme, je veux la rage et le chaos dans son sillage. Je continue a tracer mon sillon, méfiant à chaque virage. Mon espace vital je le défend, je le ménage. Ils anesthésient les méninges, bâclent la fin du long métrage. Leur vision est un marécage. La fin de leur monde je l’aménage. Même les gencives en sang, je serai toujours capable de mordre. Les grands patrons, les dirigeants, les forces de l’ordre. Au détour d’une rime, au bout d’une corde Expert de la discorde. Aucune empathie pour ceux qui décident de notre sort et veulent nous faire croire qu’on est dans notre tort. Seule réponse : un doigt d’honneur de ma part et le mépris du pouvoir jusqu’au jour de ma mort. Quand crever de faim n’est plus une métaphore, contempler l’étendue du taf qu’il reste à faire. Toujours pas prêt a me taire. Nous ne sommes pas pléthore mais je le répète, on est pas prêt a perdre. Endommager les fondations et puis les mettre à terre. Les belles choses s‘imprègnent de ce que l’enfer renferme. Toujours la même rengaine, ils s’acharnent à tout rendre terne. A nous d’y mettre un terme. Un gouffre entre leurs attentes et ma haine interne. Pas sûr de s’en sortir indemne. Tout faire pour pas errer comme une âme en peine. Toujours le drapeau noir en berne.

credits

released May 10, 2023

Textes et voix : Nergal
Musiques et arrangements : Doksan
Mix : Doksan
Mastering : Christophe Leusiau
Artwork : Sev

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Nergal Montceau Les Mines, France

Rappeur depuis 20 ans en solo ou en groupe avec le Collectif Mary Read...

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